Deux registres, datant l’un de 1754 et l’autre de 1772, (consultables aux archives départementales) répertorient par rangées, les emplacements des tombes réservées aux notables et propriétaires terriens à l’intérieur de l’église. (Extrait des registres)
La Révolution transfère la propriété des cimetières à la commune. Le Décret du 23 Prairial an XII (1804) impose aux maires de déplacer le cimetière hors du centre bourg : une lettre du Préfet le rappelle au maire de Bruges en 1807. (Voir la lettre)
Les plans montrent que la place de devant l’église, et le pourtour de l’église côté nord constituaient jusqu’alors le cimetière commun. Pour des raisons sanitaires (le choléra frappe la commune en octobre 1855), l'abandon du cimetière devient urgent. Un nouveau cimetière est réalisé en 1856. En 1868 la place devant l’église est soigneusement nivelée. Le contour de l’église est gravelé. Le mur d’enceinte initial qui fermait cette place est supprimé. Les bancs de pierre, toujours existants, sont installés. (Voir le plan)
Dans les années 1950 ce « nouveau » cimetière devient à son tour le « vieux » cimetière. Son enceinte d’origine est conservée mais percée en deux endroits pour permettre l'accès à l'extension rendue nécessaire par le manque de place.
Enfin, dans les années 1990, ce cimetière adjacent devient trop exigu et oblige la municipalité à créer un troisième cimetière de l’autre côté du chemin rural qui va de la rue Saint Martin à la Guiroune.